Google, Meta et d’autres géants des réseaux sociaux contraints de justifier des accusations d’addiction chez les adolescents
Un juge fédéral a décidé de ne pas accorder la requête des entreprises visant à rejeter les poursuites judiciaires. Cette décision pourrait-elle avoir des conséquences significatives pour ces sociétés ?
Tl;dr
- Les entreprises de médias sociaux vont faire face à des poursuites concernant l’addiction des adolescents à ces plateformes.
- Le juge Yvonne Gonzalez Rogers a rejeté les arguments des entreprises selon lesquels elles ne seraient pas responsables.
- Les procès ont été intentés au nom de mineurs à travers le pays, certains accusant ces entreprises de causer des dépendances mortelles.
- Les porte-parole de Google et de TikTok ont nié les allégations, affirmant que la protection des enfants est au cœur de leur travail.
Les géants des médias sociaux au banc des accusés
La juge Yvonne Gonzalez Rogers, du district américain, a statué que les entreprises qui possèdent et gèrent les réseaux sociaux les plus populaires aujourd’hui, devront faire face à des poursuites les accusant de provoquer l’addiction des adolescents à ces plateformes. Parmi ces entreprises figurent Google, propriétaire de YouTube, Meta qui gère Facebook et Instagram, ByteDance, propriétaire de TikTok, et Snap.
Le rejet des arguments des entreprises
Les arguments avancés par ces entreprises, selon lesquels elles ne seraient pas responsables des préjudices personnels en vertu du Premier Amendement et de la Section 230 de la loi sur la décence des communications, ont été rejetés par la juge. Cette dernière a en effet affirmé que les milliers de plaintes déposées contre ces entreprises ces dernières années vont au-delà du simple contenu de tiers.
Les poursuites judiciaires en détail
Les procès ont été intentés au nom de mineurs à travers le pays. Parmi eux, une mère originaire du Connecticut a accusé Meta et Snap d’avoir provoqué une addiction chez sa fille de 11 ans qui s’est suicidée. En outre, 41 États ainsi que le District de Columbia ont poursuivi Meta, l’accusant de savoir que ses fonctionnalités “addictives” sont nuisibles pour les enfants et les adolescents.
La réaction des entreprises
Interrogés par Bloomberg Law, les porte-parole de Google et de TikTok ont nié ces allégations, soulignant que la protection des enfants est une priorité pour leur entreprise. Ils ont insisté sur le fait qu’ils ont collaboré avec des spécialistes du développement de l’enfant pour créer des expériences adaptées aux enfants et aux familles, et qu’ils fournissent aux parents des contrôles robustes.
L’avis de la rédaction
Il est crucial de rappeler que le bien-être de nos enfants doit être une priorité. Les entreprises doivent assumer leur part de responsabilité et mettre en place des mesures de protection efficaces. Il est temps d’agir pour protéger nos enfants de ces dangers numériques.