Meta dévoilera une partie de ses données : une collaboration unique avec le Center for Open Science
Une étude va se pencher sur l'impact des réseaux sociaux sur le bien-être. Comment pensez-vous que votre utilisation des médias sociaux affecte votre bien-être?
Tl;dr
- Meta s’associe à COS pour étudier le bien-être via les données des réseaux sociaux.
- L’étude utilisera des processus de recherche innovants et sera soumise à une revue par les pairs.
- Meta est critiquée pour son incapacité à protéger les enfants en ligne.
- Des documents révèlent que Meta a sciemment visé et mal géré les comptes des enfants.
Étudier le bien-être à travers les réseaux sociaux
La grande entreprise de technologie Meta annonce une collaboration inédite avec le Center for Open Science (COS). Le but : lancer un programme pilote axé sur l’étude de sujets en relation avec le bien-être. Cette étude se basera sur les données des utilisateurs de réseaux sociaux, mais rassurez-vous, elle se fera sur la base du volontariat et dans le respect de la vie privée. Selon COS, cette recherche permettra de comprendre comment divers facteurs influencent notre bien-être et de stimuler des conversations productives pour aider les gens à s’épanouir.
Une méthodologie de recherche innovante
Si les détails de l’étude restent encore flous, le COS promet d’utiliser de nouvelles méthodologies de recherche, comme la pré-inscription et une revue précoce par les pairs. Cette dernière étape est cruciale puisqu’elle permettra de soumettre les questions de recherche à une évaluation avant d’être posées aux participants de l’étude. Ce processus devrait minimiser les biais et garantir la pertinence des questions. De plus, tous les résultats seront publiés, même ceux qui ne confirment pas une hypothèse ou une théorie préconçue.
Meta face aux critiques
Parallèlement, Meta fait face à de vives critiques concernant sa gestion de la protection des enfants en ligne. L’entreprise est actuellement poursuivie par 41 états américains pour avoir prétendument nui à la santé mentale de ses utilisateurs les plus jeunes. Les documents judiciaires révèlent que Meta aurait « convoité et poursuivi » des enfants de moins de 13 ans, et aurait mal géré leurs comptes une fois découverts, souvent en omettant de les désactiver tout en continuant de collecter leurs données.
L’avis de la rédaction
La collaboration de Meta avec le COS est un pas en avant intéressant, mais elle ne doit pas faire oublier les graves allégations pesant sur l’entreprise. Il est crucial que les grandes entreprises technologiques prennent leurs responsabilités pour protéger les plus vulnérables, notamment les enfants. L’initiative pourrait aider Meta à redorer son image, mais la priorité reste la transparence et l’efficacité de leurs actions en matière de protection des utilisateurs.