Codemasters, filiale d’EA, parmi plusieurs développeurs de jeux qui annoncent des licenciements massifs
Tinybuild et New World Interactive, une filiale du groupe Embracer, réduisent également leur effectif. Quelles pourraient être les conséquences de ces licenciements?
Tl;dr
- Plusieurs développeurs de jeux, dont New World Interactive, annoncent des licenciements.
- Le groupe Embracer, mal en point, envisage de vendre Gearbox Software.
- Tinybuild et Codemasters, détenue par EA, ont également procédé à des licenciements.
- L’industrie du jeu vidéo connait une période difficile, avec d’autres licenciements chez Ubisoft Montréal et Epic Games.
Une industrie du jeu en crise
En 2023, le monde du jeu vidéo est en proie à la tourmente. Plusieurs développeurs de renom ont annoncé des licenciements, accentuant la confusion dans un secteur déjà perturbé.
Des licenciements en cascade
Tout commence avec le développeur New World Interactive, créateur des séries Insurgency et Day of Infamy. Si le nombre exact de licenciements reste inconnu, la société mère Saber Interactive assure que le travail continuera sur Insurgency: Sandstorm.
Par ailleurs, Saber Interactive, elle-même détenue par le groupe Embracer, connaît une année difficile. Suite à des licenciements massifs en juin et à l’annulation de plusieurs projets, le groupe envisage la vente de Gearbox Software, le développeur derrière Borderlands.
La maison d’édition indie Tinybuild a également annoncé des licenciements, attribués à une restructuration des coûts. Le retard de plusieurs titres par la filiale Versus Evil a notamment impacté les revenus de l’entreprise.
Enfin, Codemasters, célèbre développeur de jeux de course et propriété de EA, a également dû se résoudre à licencier. Selon un porte-parole d’EA, ces licenciements seraient dus à des “changements organisationnels à petite échelle”.
Une industrie en difficulté
Ces licenciements ne sont que la pointe de l’iceberg d’une industrie en difficulté. En effet, Ubisoft Montréal a récemment licencié près de 100 personnes et Epic Games a réduit sa main-d’œuvre de 16% en septembre, sans oublier la vente controversée de Bandcamp à une entreprise de licence musicale prédatrice.
L’avis de la rédaction
Nous voilà face à une véritable crise dans l’industrie du jeu vidéo. Une remise en question semble nécessaire pour garantir un avenir stable et serein à ce secteur en plein essor.