X dans la tourmente en Europe : polémique autour des badges bleus et publicités
Le bloc affirme que l'entreprise enfreint également la loi sur les services numériques en compliquant la tâche des chercheurs. Cela a été reformulé pour dire : Selon le bloc, l'entreprise ne respecte pas l'Acte sur les Services Numériques, rendant ainsi la tâche ardue pour les chercheurs. Mais comment l'entreprise pourrait-elle rectifier la situation ?
Tl;dr
- La Commission européenne accuse X de violer le Digital Services Act (DSA).
- Elle critique l’approche de X en matière de vérification payante et son manque de transparence publicitaire.
- X est également accusé de ne pas donner suffisamment accès aux chercheurs à ses données publiques.
- Si X est reconnu coupable, il pourrait faire face à des amendes représentant jusqu’à 6% de son chiffre d’affaires global annuel.
La Commission européenne dans le collimateur de X
La célèbre entreprise technologique, X, est la dernière à figurer sur la liste de la Commission européenne. Cette dernière a révélé les résultats préliminaires d’une enquête, accusant X de violer le Digital Services Act (DSA) de plusieurs façons.
Une vérification payante critiquée
La politique de X en matière de vérification payante est mise en cause. Selon les responsables de l’UE, cette pratique « ne correspond pas aux normes de l’industrie et trompe les utilisateurs ». De plus, la Commission européenne a souligné l’existence d’individus mal intentionnés utilisant ces badges de vérification pour duper le public.
Un manque de transparence publicitaire
La Commission a également critiqué le manque de transparence publicitaire de X. Elle affirme que l’entreprise ne dispose pas d’un référentiel publicitaire fiable et consultable permettant aux chercheurs d’étudier les « risques émergents liés à la distribution de publicités en ligne ».
Un accès limité aux données publiques
En outre, l’UE accuse X de violer le DSA en restreignant l’accès des chercheurs à ses données publiques. Selon elle, les chercheurs sont soit dissuadés de mener leurs projets, soit contraints de payer des « frais excessivement élevés » pour y accéder.
« Auparavant, les badges de vérification bleus signifiaient des sources d’information fiables. Aujourd’hui, avec X, notre point de vue préliminaire est qu’ils trompent les utilisateurs et enfreignent le DSA », a déclaré Thierry Breton, commissaire au marché intérieur de l’UE.
Si X est reconnu coupable, il pourrait faire face à des amendes pouvant atteindre 6% de son chiffre d’affaires annuel mondial. L’UE pourrait également ordonner à X de prendre des mesures pour se conformer au DSA et imposer d’autres amendes périodiques si l’entreprise ne le fait pas.
L’avis de la rédaction
Cette situation souligne l’importance de la régulation numérique pour maintenir l’équité et la transparence. Les entreprises technologiques doivent considérer ces réglementations non comme des obstacles, mais comme des garde-fous essentiels pour préserver la confiance des utilisateurs. Le verdict concernant X pourrait bien marquer un tournant décisif dans le paysage numérique.