Le lancement de ChatGPT par OpenAI a surpris son propre conseil d’administration sur Twitter !
Helen Toner, ancienne membre du conseil d'administration, s'exprime désormais ouvertement sur les circonstances qui ont conduit au licenciement de Sam Altman l'année dernière. Quels sont les événements qui ont mené à cette situation ?
Tl;dr
- Helen Toner, ex-membre du conseil d’OpenAI, révèle que le lancement de ChatGPT a été fait sans leur connaissance.
- Toner critique la gouvernance d’OpenAI et le comportement de son ex-CEO, Sam Altman.
- Altman a été réintégré suite à une enquête indépendante après son licenciement abrupt.
- OpenAI est critiqué pour sa gestion de la sécurité et des accords de non-diffamation avec ses employés.
Un lancement surprise pour le conseil d’OpenAI
L’ex-membre du conseil d’OpenAI, Helen Toner, a récemment révélé une information surprenante. L’entreprise avait lancé ChatGPT en novembre 2022 sans en informer préalablement le conseil. C’est par le biais de Twitter que les membres du conseil ont appris cette nouvelle, a confié Toner lors du podcast The Ted AI Show.
Sam Altman, un CEO controversé
Toner a également critiqué la manière dont Sam Altman, ex-CEO d’OpenAI, a dirigé l’entreprise. Selon elle, Altman aurait dissimulé des informations essentielles, déformé certaines réalités et même menti au conseil. Il aurait notamment caché la structure de propriété de l’entreprise, mettant en mal la confiance du conseil à son égard.
Un licenciement abrupt et une réintégration inattendue
Les circonstances entourant le licenciement abrupt d’Altman en 2023, suivie de sa réintégration rapide, ont suscité de nombreuses spéculations. Une enquête indépendante menée par le cabinet d’avocats WilmerHale a conclu que le licenciement d’Altman était dû à une rupture de confiance entre lui et le conseil d’administration.
OpenAI, un géant de l’IA en proie aux controverses
OpenAI, qui a initié la révolution moderne de l’IA, est actuellement sous le feu des projecteurs pour de mauvaises raisons. Plusieurs chercheurs en sécurité ont démissionné, critiquant publiquement sa direction. De plus, l’entreprise a dû faire marche arrière sur des accords de non-diffamation signés avec ses employés après une enquête de Vox.
L’avis de la rédaction
Ces révélations mettent en lumière les défis de gouvernance et d’éthique auxquels sont confrontées les entreprises technologiques d’aujourd’hui. Il est impératif pour ces géants de l’IA de faire preuve de transparence et d’intégrité pour conserver la confiance du public et de leurs employés.