OpenAI et Microsoft face au géant du journalisme non lucratif : un procès historique à ne pas rater !
Le Centre pour le reportage d'investigation accuse une violation de droits d'auteur à grande échelle. Cette situation est-elle véritablement sans précédent ?
Tl;dr
- Le Center for Investigative Reporting a poursuivi OpenAI et Microsoft pour utilisation non autorisée de son contenu.
- Les entreprises sont accusées d’exploiter le travail des journalistes sans consentement ni compensation.
- Cette affaire fait partie d’une série de poursuites contre les entreprises d’IA générative pour violation de droit d’auteur.
- OpenAI a conclu des accords de licence avec certains éditeurs, tandis que d’autres, comme le CIR, ont choisi de les poursuivre.
Accusations de violation de droit d’auteur contre OpenAI et Microsoft
Jeudi dernier, le Center for Investigative Reporting, entité à but non lucratif américaine produisant Mother Jones et Reveal, a engagé des poursuites judiciaires contre OpenAI et Microsoft. Selon le CIR, ces entreprises auraient utilisé son contenu pour entraîner des modèles d’IA sans son consentement et sans compensation financière.
Exploitation du travail journalistique sans autorisation
Monika Bauerlein, PDG du CIR, a déclaré que ces entreprises avaient tiré profit des articles du CIR pour améliorer leurs produits sans demander de permission ni proposer de compensation. Elle a qualifié leur comportement de “parasitaire” et a affirmé que cela constituait une violation du droit d’auteur.
Elle a également reproché à OpenAI et Microsoft de traiter le travail des éditeurs indépendants et à but non lucratif comme une “matière première gratuite” pour leurs produits. Selon elle, de telles pratiques portent atteinte à l’accès du public à une information véridique dans un paysage médiatique en déclin.
Des poursuites judiciaires en série
Le CIR n’est pas le seul à s’être engagé dans la voie juridique. D’autres éditeurs, tels que The New York Times, New York Daily News, The Intercept, AlterNet et Chicago Tribune ont également porté plainte contre OpenAI et Microsoft, accusant ces entreprises de multiples violations de la loi sur le droit d’auteur et de la loi sur le droit d’auteur numérique.
Des accords de licence avec certains éditeurs
Mais tous les éditeurs ne sont pas sur la même longueur d’onde. Certains, comme le magazine TIME, ont choisi de conclure des accords de licence avec OpenAI, permettant à l’entreprise d’entraîner ses modèles sur leurs archives et leur contenu en cours de publication.
L’avis de la rédaction
Cette affaire souligne une fois de plus la nécessité d’une régulation plus stricte de l’IA générative. Il est crucial que le travail des journalistes soit respecté et que leur contribution à la formation des IA soit reconnue et récompensée. Le débat sur la propriété des données et le droit d’auteur à l’ère de l’IA est loin d’être terminé.