Elizabeth Warren exige plus de clarté de Meta : Comment Instagram gère-t-il le contenu sur la Palestine ?
Le législateur souhaite obtenir des informations sur le nombre de publications que Meta a supprimé ainsi que le nombre de recours qu'elle a reçu. Quelles autres informations pourrait-il demander ?
Tl;dr
- Elizabeth Warren questionne Meta sur sa modération de contenu pendant la guerre Israël-Hamas.
- Elle soulève des problèmes signalés par les utilisateurs d’Instagram depuis octobre 7.
- Warren fait référence à une audit qui a conclu que Meta avait violé le droit à la liberté d’expression des Palestiniens en 2021.
- Meta est sous le feu des critiques pour ses pratiques de modération depuis octobre 7.
Elizabeth Warren interpelle Meta
Elizabeth Warren, sénatrice du Massachusetts, est la dernière personnalité publique à s’interroger sur la manière dont Meta modère le contenu en pleine guerre entre Israël et le Hamas. Dans une lettre adressée à Mark Zuckerberg, elle met en lumière plusieurs problèmes signalés par les utilisateurs d’Instagram depuis le 7 octobre.
Des incohérences dans la modération
L’élue cite des rapports des médias et des groupes de défense des droits de l’homme soulignant des incohérences dans les pratiques de modération de l’entreprise depuis le début du conflit. Plus spécifiquement, elle note que de nombreux utilisateurs d’Instagram accusent l’entreprise de les avoir “shadowbanned”, ou rendus invisibles, pour avoir posté sur les conditions à Gaza.
Violation du droit à la liberté d’expression
Warren fait également référence à un audit tiers, commandé par Meta et publié l’année dernière, qui a conclu que l’entreprise avait violé le droit à la liberté d’expression des Palestiniens en 2021, lors de la dernière escalade majeure de violence dans la bande de Gaza.
Un appel à la transparence
Dans sa lettre, Warren demande des informations détaillées sur la manière dont Meta applique ses politiques dans le contexte de la guerre. Elle demande notamment à Meta de divulguer des statistiques sur le nombre de publications qui ont été supprimées depuis le 7 octobre, et combien de ces suppressions ont fait l’objet d’un appel. Elle demande également à Meta d’expliquer pourquoi l’entreprise a caché de nombreux commentaires Instagram comportant des drapeaux palestiniens, jugés “potentiellement offensants”.
L’avis de la rédaction
Il est crucial que les géants des médias sociaux comme Meta fassent preuve de transparence dans leurs pratiques de modération. Les utilisateurs ont le droit de savoir pourquoi leurs contenus sont supprimés ou restreints. En ces temps de conflit, la liberté d’expression doit être préservée.