Meta accélère deux affaires sur le contenu de la guerre Israël-Hamas : Découvrez lesquelles !
C'est une première pour le conseil qui a décidé d'accélérer le traitement des affaires. Qu'est-ce qui a pu motiver ce changement de rythme ?
Tl;dr
- Le Conseil de Surveillance de Meta accélère deux affaires liées à des suppressions de contenu sur Facebook et Instagram en lien avec la guerre Israël-Hamas.
- Le groupe a constaté une forte augmentation des appels depuis le début du conflit, en particulier pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
- Meta a initialement supprimé les posts concernés, mais les a ensuite restaurés. Le Conseil de Surveillance doit maintenant prendre une décision.
- Les recommandations du Conseil seront observées de près car Meta a fait l’objet d’un examen accru concernant ses décisions de modération de contenu depuis le début du conflit.
Le Conseil de Surveillance de Meta accélère ses processus
Dans le contexte tendu de la guerre entre Israël et le Hamas, le Conseil de Surveillance de Meta a décidé de traiter en urgence deux affaires liées à la suppression de contenu sur Facebook et Instagram. C’est une première pour ce conseil indépendant qui peut ainsi rendre une décision en 48 heures au lieu des semaines ou mois habituels.
Une augmentation des appels depuis le début du conflit
Depuis le début du conflit, le groupe a constaté une hausse significative des appels, avec une augmentation presque triplée de la moyenne journalière d’appels en provenance du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Deux cas ont été sélectionnés, l’un de Facebook et l’autre d’Instagram, car ils posent des questions essentielles relatives au conflit et représentent des problématiques plus larges touchant les utilisateurs de ces plateformes.
Dans les deux cas, Meta a d’abord supprimé les publications, avant de les rétablir. Le cas d’Instagram concerne une publication montrant les conséquences apparentes d’une frappe aérienne à Gaza, tandis que celui de Facebook concerne une vidéo d’otages israéliens filmés lors des attaques d’octobre.
Les décisions du Conseil attendues avec impatience
Le Conseil de Surveillance s’attend à prendre une décision sur ces affaires dans les 30 jours. Comme pour les autres cas, Meta est tenu de se conformer à la décision du conseil concernant la possibilité de maintenir le contenu contesté sur sa plateforme. Le Conseil fera également une série de recommandations à l’entreprise, même si Meta n’est pas obligée de les mettre en œuvre.
Cependant, ces recommandations seront probablement observées de près, Meta ayant été soumis à une scrutinisation accrue pour ses décisions de modération de contenu depuis le début du conflit. L’entreprise a tenté de dissiper les accusations selon lesquelles elle aurait “shadowbanné” des utilisateurs d’Instagram pour avoir partagé des publications sur les conditions à Gaza.
L’avis de la rédaction
Dans un contexte de conflit, la question de la modération de contenu sur les réseaux sociaux est plus que jamais cruciale. Elle soulève des enjeux de liberté d’expression, mais aussi de responsabilité des plateformes. Il est essentiel que ces décisions soient prises de manière transparente et équitable.