Christopher Judge a été surpris par la fin soudaine de Stargate SG-1

Image d'illustration. Christopher Judge Stargate Showtime / PR-ADN
Après une décennie à incarner Teal’c, le comédien Christopher Judge avoue qu’il ne s’attendait pas à l'arrêt de la série avec le téléfilm Continuum.
Tl;dr
- Le film Stargate de 1994 devait lancer une trilogie, mais l’univers s’est finalement développé en série télévisée avec Stargate SG-1.
- Elle a connu un succès grâce à des figures emblématiques comme Teal’c, incarné par Christopher Judge.
- Malgré une conclusion surprise avec Continuum, l’acteur et les fans gardent un souvenir nostalgique et attaché à la franchise.
Un projet de trilogie avorté pour Stargate
À l’origine, le film réalisé par Roland Emmerich, sorti en 1994, devait ouvrir la voie à une trilogie cinématographique. Pourtant, le destin en a décidé autrement. Si le succès public fut indéniable — ce qui, à Hollywood, aurait logiquement entraîné plusieurs suites — c’est finalement sur le petit écran que l’univers s’est étendu avec la création de Stargate SG-1 sous l’impulsion de Brad Wright et Jonathan Glassner. Exit les têtes d’affiche d’origine : place à un casting renouvelé, où Richard Dean Anderson, ex-star de MacGyver, incarne désormais le colonel Jack O’Neill, entouré notamment de Michael Shanks et d’Amanda Tapping.
L’irruption de Teal’c et l’ascension de Christopher Judge
Rapidement, la série s’est imposée grâce à ses nouveaux personnages marquants. L’un des plus emblématiques reste sans conteste Teal’c, guerrier Jaffa repenti campé par Christopher Judge. Marqué par son symbole frontal distinctif, ce personnage conquiert les fans dès les premiers épisodes. Au fil des dix saisons, Christopher Judge s’impose comme un pilier du show et multiplie les apparitions à l’écran — un record pour la franchise. Il n’a jamais caché son attachement profond à cette expérience collective et aux liens tissés avec toute l’équipe.
L’amertume d’une conclusion inattendue
Mais derrière cette longévité se cache un regret inattendu. Lorsqu’on évoque avec lui les deux téléfilms dérivés (The Ark of Truth et Continuum, sortis en 2008), Christopher Judge confie avoir été pris au dépourvu par la fin soudaine de l’aventure : personne ne s’attendait à ce que Continuum marque le point final du récit. Il glisse d’ailleurs cette anecdote désarmante : « C’est étrange rétrospectivement… Si j’avais su que c’était la dernière fois, j’aurais pris plus de photos. »
L’héritage intact malgré les regrets
Pourtant, loin de ternir son regard sur ces années passées au sein de la franchise, ce constat nourrit aujourd’hui chez l’acteur américain une certaine nostalgie teintée de gratitude. Les retrouvailles épisodiques lors des conventions ravivent la mémoire d’une aventure humaine hors du commun — rappelant combien il est rare dans ce milieu de partager dix années intenses sur un même plateau. À défaut d’une trilogie cinématographique ou d’un spin-off avorté, Stargate SG-1 demeure ainsi pour lui — comme pour nombre de spectateurs — une parenthèse privilégiée dans l’histoire des séries de science-fiction.
