X finance un procès contre Block de Jack Dorsey pour défendre le ‘droit à la liberté d’expression’
Happe a reproché à Block de l'avoir renvoyée pour avoir exprimé des opinions contraires aux siennes. Cette accusation suscite une question importante : Block a-t-il réellement abusé de son pouvoir pour des raisons personnelles?
Tl;dr
- X finance le procès intenté par Chloe Happe contre son ancien employeur, Block.
- Happe accuse Block de l’avoir injustement licenciée pour deux posts satiriques sur X.
- Elon Musk a retweeté l’annonce de X soutenant le procès de Happe.
- Happe demande à la cour de réintégrer son poste chez Block et des dommages-intérêts.
Une bataille judiciaire financée par X
La société X, connue pour son soutien actif à la liberté d’expression, finance le procès intenté par Chloe Happe contre son ancien employeur, Block. Ce dernier a été fondé par Jack Dorsey, l’inventeur du site autrefois connu sous le nom de Twitter.
Des propos polémiques à l’origine du conflit
Dans sa plainte, Happe affirme avoir été injustement licenciée en représailles à deux publications qu’elle a faites sur X, qu’elle décrit comme son « compte pseudonyme et satirique« . Ces publications, faites en dehors de ses heures de travail, ne mentionnaient pas Block. L’une d’entre elles faisait référence aux réfugiés fuyant Gaza après les attaques du Hamas sur Israël le 7 octobre, l’autre utilisait un langage discriminatoire envers les personnes transgenres.
La réaction de Block et la suite des événements
Malgré le retrait rapide de ces publications par Happe, Block a réussi à obtenir des copies et a refusé de lui dire si d’autres employés s’étaient plaints. Happe accuse Block de l’avoir licenciée sans indemnité, uniquement parce qu’elle a exprimé des opinions contraires à celles de l’entreprise. Selon elle, les politiques de Block autorisent explicitement ses employés à s’exprimer comme elle l’a fait dans ses posts, et c’est donc l’entreprise qui a violé ses propres règles.
Le soutien d’Elon Musk
Elon Musk, propriétaire de la plateforme de médias sociaux, a retweeté l’annonce de X soutenant le procès de Happe avec la légende : « Soutenir votre droit à la liberté d’expression« . X a déjà financé d’autres procès au nom de la « liberté d’expression », comme celui de Gina Carano contre Lucasfilm et Disney.
L’avis de la rédaction
La liberté d’expression est un droit fondamental, mais elle ne doit pas servir de prétexte à la diffusion de propos discriminatoires. Il est crucial que les entreprises prennent leurs responsabilités et sanctionnent de tels comportements, tout en veillant à préserver un espace de dialogue ouvert et respectueux.