Ron DeSantis impose une loi en Floride: consentement parental obligatoire pour l’inscription des enfants sur les réseaux sociaux
La législation interdit strictement aux enfants de moins de 14 ans de participer à ces services. Cette restriction totale soulève des interrogations, n'est-ce pas ?
Tl;dr
- La Floride impose des restrictions sévères sur l’utilisation des réseaux sociaux par les mineurs.
- Les entreprises qui ne respectent pas ces restrictions pourraient encourir des amendes considérables.
- La loi soulève des préoccupations en matière de confidentialité et pourrait faire l’objet d’un contrôle judiciaire.
- D’autres États ont tenté d’adopter des lois similaires, avec des succès variables.
Une loi stricte sur l’utilisation des réseaux sociaux par les mineurs en Floride
Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, vient de signer une loi, la HB 3, qui impose des règles strictes quant à l’utilisation des réseaux sociaux par les enfants de moins de 16 ans. Désormais, les enfants de moins de 14 ans se voient totalement interdire l’accès à ces plateformes.
Consentement parental et suppression des comptes
Pour les adolescents de 14 et 15 ans, l’accès aux réseaux sociaux nécessite le consentement d’un parent ou d’un tuteur. De plus, les entreprises de médias sociaux ont l’obligation de supprimer ces comptes dans un délai de cinq jours ouvrables suite à une demande. Le non-respect de ces règles pourrait entraîner des amendes allant jusqu’à 10 000 dollars par infraction, voire 50 000 dollars si l’entreprise est jugée coupable d’une violation “volontaire ou imprudente” de la loi.
Des implications au-delà des habitudes en ligne des enfants
Cette loi ne changera pas seulement les habitudes en ligne des enfants. Elle comprend également un volet de vérification de l’âge, qui ne s’applique que si le site ou l’application contient une “part importante de matériel” jugé préjudiciable aux utilisateurs de moins de 18 ans. Cela soulève de véritables préoccupations en matière de confidentialité. Pour remédier à cela, une disposition offre aux sites web la possibilité de rediriger les utilisateurs vers un système de vérification de l’âge anonyme.
Des contestations probables
Cette nouvelle loi, qui entrera en vigueur le 1er janvier, pourrait faire face à des défis juridiques. DeSantis a reconnu que la loi serait probablement contestée sur la base du premier amendement, selon l’Associated Press.
L’avis de la rédaction
Bien que cette loi puisse sembler rigoureuse, elle souligne l’importance de protéger les mineurs dans le monde numérique. Cependant, il est essentiel de trouver un équilibre entre protection des enfants et respect de la vie privée. Il sera intéressant de voir comment cette situation évolue et influence la législation d’autres États.