Protégez-vous des deepfakes : découvrez la nouvelle loi proposée par les sénateurs contre l’IA !
OpenAI s'est associé à divers groupes de l'industrie du divertissement pour soutenir le NO FAKES Act. Quels pourraient être les avantages potentiels de cette loi pour l'avenir de l'industrie du divertissement ?
Tl;dr
- Des sénateurs ont introduit le « NO FAKES Act » pour réguler l’usage des IA.
- Cette loi rendrait illégal la création de répliques numériques sans consentement.
- Elle offrirait la possibilité de poursuivre en justice en cas d’abus.
- Des organisations de divertissement et OpenAI soutiennent cette loi.
Le « NO FAKES Act » : un pas de plus vers la régulation de l’IA
Aujourd’hui, un groupe de sénateurs a introduit une nouvelle législation visant à réguler les applications de l’intelligence artificielle. Baptisée le « NO FAKES Act », cette loi rendrait illégal la création de répliques numériques d’une personne sans son consentement.
Un droit à l’image numérique
Le « NO FAKES Act », acronyme de « Nurture Originals, Foster Art, and Keep Entertainment Safe Act », est une initiative bipartite emmenée par les sénateurs Chris Coons, Marsha Blackburn, Amy Klobuchar et Thom Tillis. Si elle est adoptée, elle donnerait aux personnes l’option de poursuivre en justice lorsqu’elles sont victimes d’une utilisation abusive de leur voix, visage ou corps par l’IA. Les individus et les entreprises seraient tenus responsables pour la production, l’hébergement ou le partage de répliques numériques non autorisées, y compris celles créées par des IA génératives.
Des abus déjà constatés
Comme l’explique le sénateur Coons, « chaque personne mérite le droit de posséder et de protéger sa voix et sa ressemblance« . De nombreuses célébrités ont déjà été victimes d’abus, comme Taylor Swift, dont le nom a été utilisé pour une arnaque, ou Kamala Harris, qui a été faussement représentée par une IA.
Un soutien de taille
Plusieurs organisations du monde du divertissement soutiennent le « NO FAKES Act », dont SAG-AFTRA, RIAA, la Motion Picture Association et la Recording Academy. Même OpenAI, une figure de proue dans le domaine de l’IA, appuie cette loi.
L’avis de la rédaction
Avec le « NO FAKES Act », il est clair que les législateurs commencent à prendre au sérieux la régulation de l’IA. Il est crucial de protéger les droits individuels dans cette nouvelle ère numérique. Cela dit, l’équilibre sera difficile à trouver entre la protection des droits et le maintien de la créativité et de l’innovation. Nous espérons que cette loi sera un premier pas vers un encadrement plus global de l’IA.
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