Protéger légalement contre les deepfakes : l’appel urgent de l’Office américain du Copyright
Nous sommes arrivés à la conclusion qu'une nouvelle loi s'impose. Qu'en pensez-vous ?
Tl;dr
- Le bureau américain du droit d’auteur recommande une nouvelle loi contre les répliques numériques.
- Les lois actuelles sont insuffisantes pour s’attaquer aux répliques numériques sophistiquées.
- Les recommandations incluent des dispositions pour encourager les fournisseurs de services en ligne à supprimer rapidement les répliques non autorisées.
- Le Sénat américain introduit de nouvelles structures légales pour faire face à l’utilisation non autorisée de la voix ou de l’apparence d’une personne.
Réflexions sur le droit d’auteur à l’ère numérique
Le bureau américain du droit d’auteur, dans un rapport récemment publié, plaide pour une intervention fédérale rapide face à la menace croissante que représentent les répliques numériques. « Une nouvelle loi est nécessaire », déclare le rapport, mettant en garde contre les risques d’atteinte à la vie privée et aux droits individuels.
Une législation dépassée
Le rapport révèle de « nombreuses zones d’ombre » dans la législation actuelle, incapable de traiter les problèmes posés par l’essor des technologies de réplication numérique. Il décrit une situation chaotique, où les protections varient selon l’endroit où vit l’individu concerné ou où l’utilisation non autorisée a eu lieu.
Des recommandations pour l’avenir
Le rapport recommande des mesures spécifiques pour remédier à cette situation. Parmi celles-ci, des dispositions de « refuge sûr » pour encourager les fournisseurs de services en ligne à supprimer rapidement les répliques non autorisées. De plus, il souligne que « tout le monde a un intérêt légitime à contrôler l’utilisation de son image », que ce soit les célébrités ou le citoyen ordinaire.
Un pas en avant législatif
Le Sénat américain a récemment pris des mesures significatives en ce sens, avec l’introduction de nouvelles structures légales pour lutter contre l’utilisation non autorisée de la voix ou de l’apparence d’une personne. Ces initiatives législatives, conjuguées aux recommandations de l’Office du droit d’auteur, pourraient marquer un tournant dans la régulation des technologies de réplication numérique.
L’avis de la rédaction
Il est temps de réexaminer notre cadre législatif à la lumière des évolutions technologiques. Ces recommandations du bureau américain du droit d’auteur constituent un premier pas encourageant. Cependant, la tâche est immense et requiert une coopération internationale pour garantir que nos droits et libertés ne soient pas compromis par l’essor des technologies numériques.