Pourquoi les précommandes de Ghost of Tsushima sur PC sont-elles annulées dans les pays sans accès à PSN ?
Cette phrase semble familière, n'est-ce pas ? Pourriez-vous vous rappeler où vous l'avez entendue ?
Tl;dr
- Les précommandes de Ghost of Tsushima Director’s Cut sur PC ont été annulées dans certains pays sans accès au PSN.
- Les magasins Steam, Green Man Gaming et Epic Games annulent ces commandes.
- Les acheteurs ont été informés par email de l’annulation et du remboursement automatique de leur commande.
- Le jeu a été retiré de Steam dans plus de 170 pays sans PSN.
Des précommandes annulées sans préavis
Les joueurs impatients d’explorer les contrées de l’île de Tsushima ont été déçus. En effet, ceux qui avaient précommandé la version PC de Ghost of Tsushima Director’s Cut dans les pays sans accès au PlayStation Network (PSN) ont été informés ce week-end que leurs achats avaient été annulés et automatiquement remboursés.
Une situation regrettable
Steam, Green Man Gaming et Epic Games Store, tous ont annulé ces commandes, selon Eurogamer. Le développeur Sucker Punch avait auparavant déclaré qu’un compte PSN ne serait nécessaire que pour le mode multijoueur du jeu, et que la campagne solo pourrait être jouée sans. Pourtant, nous voilà confrontés à une situation délicate, quelques jours seulement après le gâchis de Helldivers 2 la semaine dernière.
Un remboursement automatique
Selon Eurogamer, les personnes concernées ont reçu un email les informant que leurs commandes étaient remboursées. “L’éditeur de ce jeu exige maintenant un compte secondaire pour jouer à certaines parties de ce jeu – et ce compte ne peut être créé depuis votre pays”, stipule le message. Avant cela, Ghost of Tsushima avait été retiré de Steam dans plus de 170 pays sans PSN, comme l’ont rapporté PCGamer et d’autres médias.
Un silence radio de la part de Sony
À l’heure actuelle, Sony n’a rien dit publiquement sur tout ce fiasco. Ghost of Tsushima Director’s Cut devrait être lancé sur PC ce jeudi.
L’avis de la rédaction
Il est regrettable de constater qu’une telle situation puisse encore se produire à l’ère de la mondialisation du jeu vidéo. Les éditeurs doivent mieux anticiper les restrictions régionales pour éviter de tels déboires aux joueurs. L’industrie du jeu doit être synonyme d’évasion et de partage, et non de frustration et d’exclusion.