OpenAI envisage de réintégrer son CEO récemment évincé, Sam Altman : une décision surprenante ?
Il semblerait que l'ancien dirigeant d'entreprise éprouve une certaine ambivalence quant à l'idée de reprendre du service. Se pourrait-il qu'il ait d'autres projets en tête ?
Tl;dr
- Sam Altman, ancien CEO d’OpenAI, pourrait être réintégré suite à son licenciement surprise.
- Plusieurs hauts responsables ont démissionné en signe de protestation après son licenciement.
- Microsoft, principal investisseur d’OpenAI, maintient sa confiance envers la direction actuelle.
- Altman et Brockman, malgré leur départ, ne sont pas garantis d’un retour au pouvoir.
Un retournement de situation pour Sam Altman
Après le licenciement surprise de Sam Altman, l’ancien PDG d’OpenAI, vendredi dernier, la situation semble avoir pris un tournant inattendu. Selon The Verge, Altman pourrait ne pas être aussi sans emploi que nous le pensions initialement. Des sources proches d’Altman avancent que le conseil d’administration, dans un revirement étonnant, aurait “convenu en principe” de démissionner tout en le réinstaurant à son ancien poste. Cependant, il semblerait que le conseil ait manqué une échéance fixée à 17h PT concernant cette décision.
Des démissions en cascade
Peu de temps après le licenciement d’Altman, plusieurs cadres supérieurs, dont l’ancien président Greg Brockman et le directeur de la recherche Jakub Pachocki, ont présenté leur démission en signe de protestation. D’autres départs seraient prévus, et de nombreux employés d’OpenAI seraient prêts à suivre Altman dans une nouvelle entreprise dédiée à l’IA, si celui-ci décidait de lancer un tel projet.
Microsoft maintient sa confiance en OpenAI
Malgré ces évènements, Microsoft, principal investisseur d’OpenAI avec plus de 13 milliards de dollars injectés dans le projet en janvier dernier, maintient sa confiance envers le PDG intérimaire Mira Murati et reste confiant dans le partenariat global. Cela, même si les employés ont été prévenus tardivement du changement de direction, Altman lui-même n’ayant eu que très peu de préavis.
Un retour au pouvoir non garanti pour Altman et Brockman
Selon le New York Times, ni Altman ni Brockman ne sont assurés de revenir au pouvoir. En effet, les origines à but non lucratif de l’entreprise empêchent les investisseurs de diriger les décisions de l’entreprise. Ces choix sont plutôt laissés aux membres du conseil d’administration, dont faisaient partie Altman et Brockman avant leur départ.
L’avis de la rédaction
Il est indéniable que cette situation met en lumière la fragilité du leadership au sein des entreprises de technologie. Toutefois, nous pensons que cette crise pourrait être une opportunité pour OpenAI de renforcer sa gouvernance et de se concentrer sur son objectif initial : l’avancement de l’IA au service de l’humanité.
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