New York déclare les réseaux sociaux comme un ‘danger pour la santé publique’
Lors d'un discours, le maire Eric Adams a souligné la vulnérabilité particulière des jeunes face au danger. Il estime que cette tranche d'âge est particulièrement exposée aux risques. Et vous, quelles solutions envisageriez-vous pour les protéger ?
Tl;dr
- New York devient la première ville américaine à déclarer les réseaux sociaux comme un “risque pour la santé publique”.
- Le maire Eric Adams évoque une crise de santé mentale alimentée par ces plateformes.
- Les détails des mesures prévues ne sont pas encore définis.
- La ville pourrait suivre l’exemple de la Californie en matière de réglementation des données des mineurs.
Les réseaux sociaux, un “risque pour la santé publique”
Dans un discours adressé à la ville, le maire de New York, Eric Adams, a déclaré que les réseaux sociaux constituaient un “risque pour la santé publique”. Selon lui, ces plateformes seraient des “toxines environnementales” nuisibles pour les adolescents. Cette décision, inédite aux États-Unis, est le fruit de la réflexion du Dr Ashwin Vasan, commissaire à la santé de la ville.
Les dangers de l’addiction aux réseaux sociaux
Eric Adams attribue la crise croissante de santé mentale dans la ville à l’aspect addictif des réseaux sociaux. Dans un message adressé aux géants de la tech, il a affirmé : “Nous n’allons pas laisser la Big Tech mettre nos enfants en danger.” Toutefois, la ville n’a pas encore explicité comment elle compte réellement réduire ce risque.
Des mesures à venir pour l’encadrement des réseaux sociaux
Des discussions ont eu lieu lors d’une convention en juin 2023 entre les différentes parties prenantes sur les implications potentielles de l’utilisation des réseaux sociaux par les jeunes. Les experts estiment qu’une part importante de l’initiative visant à rendre les réseaux sociaux plus sûrs pour les adolescents pourrait être réalisée en renforçant les protocoles de transparence des données. Par ailleurs, New York pourrait s’inspirer de la Californie et de ses réglementations limitant les informations que les entreprises technologiques peuvent recueillir auprès des utilisateurs mineurs.
L’avis de la rédaction
La démarche de New York est à saluer. Elle met en lumière les dangers potentiels des réseaux sociaux pour la santé mentale des adolescents. Cependant, le manque de précision quant aux mesures concrètes à mettre en place suscite des interrogations. Il est essentiel que ces intentions se traduisent par des actions efficaces et réalistes pour protéger nos jeunes. L’équilibre entre la protection de la jeunesse et la liberté d’entreprise sera un défi à relever.
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