Meta risque une amende colossale pour infraction à la loi sur les marchés numériques de l’UE
Apple est déjà en pleine tourmente avec le bloc. Cette situation suscite de nombreuses questions. Par exemple, comment Apple compte-t-elle surmonter ces défis ?
Tl;dr
- En juin, l’UE a annoncé que Apple avait violé la loi DMA.
- Meta, propriétaire de Facebook et Instagram, est également accusé de violation de la DMA.
- Les conclusions préliminaires concernent le modèle “consentir ou payer” de Meta.
- Si Meta est reconnu coupable, il pourrait devoir payer une amende de 10% de son revenu global annuel.
Accusations de l’UE contre Meta
La Commission européenne a récemment annoncé que Meta, la société mère de Facebook et Instagram, était accusée d’avoir violé le Digital Markets Act (DMA) de l’Union européenne. Cette annonce fait suite à une déclaration similaire en juin de cette année concernant Apple.
Le modèle “consentir ou payer”
Les conclusions préliminaires de la Commission sur Meta portent principalement sur son modèle “consentir ou payer”. Selon ce modèle, Meta offre aux utilisateurs un accès gratuit à ses applications en échange de leur consentement à partager leurs données. Sinon, ils peuvent choisir de payer pour interdire la collecte de leurs données.
Violation des droits des utilisateurs
La Commission affirme que Meta “ne permet pas aux utilisateurs de choisir un service qui utilise moins leurs données personnelles tout en étant équivalent au service basé sur les ‘publicités personnalisées'”. Elle ajoute que Meta ne “permet pas aux utilisateurs d’exercer leur droit de consentir librement à la combinaison de leurs données personnelles”.
Pénalités possibles
Si Meta est reconnu coupable de violation du DMA, les conséquences pourraient être sévères. L’entreprise pourrait en effet devoir payer une amende équivalente à dix pour cent de son chiffre d’affaires global annuel.
L’avis de la rédaction
Ces allégations soulèvent des questions importantes sur la protection de la vie privée et le droit des utilisateurs à contrôler l’utilisation de leurs données personnelles. Il est crucial que les grandes entreprises technologiques soient tenues responsables de leurs pratiques en matière de données. Le verdict de cette affaire pourrait avoir des répercussions majeures sur l’avenir de la régulation des technologies numériques.