Meta dévoile : une agence de marketing israélienne gère des centaines de faux comptes Facebook !
Les comptes ciblés ont diffusé des informations concernant la guerre entre Israël et le Hamas à destination de l'Amérique et du Canada. Quelle pourrait être leur prochaine cible ?
Tl;dr
Une campagne d’influence démasquée par Meta
Selon les dernières informations, Meta a découvert une campagne d’influence organisée par une entreprise israélienne de marketing sur sa plateforme. Les comptes Facebook frauduleux ciblaient principalement les internautes américains et canadiens, partageant des publications sur le conflit israélo-palestinien.
Un nombre conséquent de comptes impliqués
Au total, 510 comptes Facebook, 11 pages, 32 comptes Instagram et un groupe ont été associés à cette campagne. Ces comptes frauduleux se faisaient passer pour des “étudiants juifs, des Afro-Américains et des citoyens ‘concernés'”, diffusant des messages louant les actions militaires d’Israël et critiquant l’UNRWA et les manifestations estudiantines. En outre, ils ont également partagé des commentaires islamophobes au Canada.
STOIC, la firme derrière la campagne
Selon les chercheurs de Meta, cette campagne serait liée à STOIC, une “entreprise de marketing politique et de renseignement commercial” basée en Israël. Bien que les motivations de cette campagne n’aient pas été clairement établies, il a été observé que STOIC était également actif sur X et YouTube et gérait des sites web liés au conflit israélo-palestinien.
Une campagne stoppée à temps
Heureusement, la campagne a été décelée avant de toucher un large public. Un grand nombre de faux comptes ont été désactivés par les systèmes automatisés de Meta. Ces comptes avaient atteint environ 500 followers sur Facebook et 2 000 sur Instagram.
L’avis de la rédaction
Il est crucial de souligner l’importance de la vigilance face à de telles campagnes de désinformation. Les plateformes sociales ont la responsabilité de protéger leurs utilisateurs contre ces comportements malveillants. Cette affaire démontre l’importance d’une régulation accrue de ces espaces numériques.