Les PDG de la Tech convoqués au Sénat pour une audience sur l’exploitation sexuelle des enfants en ligne en décembre
Les PDG de X, Discord et Snap ont été assignés à comparaitre, tandis que Mark Zuckerberg de Facebook et Shou Zi Chew de TikTok pourraient témoigner de leur propre gré. Cela soulève la question : quels sujets brûlants seront abordés lors de ces témoignages ?
Tl;dr
- Le comité judiciaire du Sénat tiendra une audience sur l’exploitation sexuelle des enfants en ligne le 6 décembre.
- Les PDG de grandes entreprises technologiques, dont Meta et TikTok, sont attendus pour témoigner.
- Le comité reproche aux entreprises technologiques de ne pas se réguler suffisamment pour la protection des enfants en ligne.
- La question de la facilitation présumée des préjudices contre les enfants par les plateformes technologiques est devenue de plus en plus pressante.
Les PDG de la Tech à la barre
Le 6 décembre, une audience du comité judiciaire du Sénat américain sera consacrée à l’exploitation sexuelle des enfants en ligne. Les PDG des grandes entreprises technologiques sont attendus pour témoigner. Parmi eux, Mark Zuckerberg de Meta et Shou Zi Chew de TikTok. Le comité souhaite également entendre les dirigeants de X (anciennement Twitter), Discord et Snap.
Big Tech sous le feu des critiques
Selon le comité, « L’incapacité de la Big Tech à s’autoréguler au détriment de nos enfants ne peut rester sans réponse », ont déclaré dans un communiqué conjoint le président du comité, le sénateur Dick Durbin (D-IL), et le membre de rang, le sénateur Lindsey Graham (R-SC). Durbin a ajouté sur X : « Je convoque les PDG de la Big Tech devant le comité judiciaire du Sénat pour témoigner de leur échec à protéger les enfants en ligne ».
Une question de plus en plus urgente
La question de savoir si les plateformes technologiques facilitent présumément les préjudices à l’encontre des enfants est devenue de plus en plus pressante. Plus tôt ce mois-ci, l’ancien cadre de Meta, Arturo Béjar, a témoigné que Zuckerberg n’avait pas répondu à son courriel détaillant les préoccupations concernant les dangers auxquels sont confrontés les enfants sur les plateformes de l’entreprise. Les sénateurs ont ensuite exigé des documents de la part du PDG de l’entreprise « concernant la connaissance par les cadres supérieurs des préjudices physiques et mentaux associés à ses plateformes, y compris Facebook et Instagram ».
L’avis de la rédaction
Il est grand temps que les géants de la technologie prennent leurs responsabilités. En tant qu’acteurs essentiels du monde numérique, ils ont le devoir de protéger les plus vulnérables. Espérons que cette audience incite à un changement réel et durable.