Non, Mark Zuckerberg ne vit pas une ‘période de relations publiques’
Meta, la société mère de Facebook, traverse une période tumultueuse sans précédent. Les controverses et les problèmes semblent s'accumuler pour l'entreprise. Qu'est-ce qui attend Meta à l'avenir ?
Tl;dr
- Le site Axios loue la stratégie de relations publiques de Mark Zuckerberg, PDG de Meta.
- Néanmoins, cette stratégie ne parvient pas à masquer les nombreux scandales auxquels fait face l’entreprise.
- Zuckerberg a personnellement contribué à certains de ces problèmes, comme l’exploitation sexuelle des enfants sur sa plateforme.
- La stratégie de relations publiques, axée sur la distraction, est une tactique habituelle pour Zuckerberg.
Une stratégie RP en question
Le site d’analyse politique Axios s’est récemment joint au chœur des admirateurs de la stratégie de relations publiques de Mark Zuckerberg. Selon eux, le PDG de Meta est en train de vivre un “moment RP“, qui aurait un effet bénéfique sur l’image de son entreprise.
Un regard critique
Pourtant, cette vision semble déconnectée de la réalité. En effet, Meta et Zuckerberg font face à l’une des plus grandes crises de leur histoire. Il est donc pour le moins étonnant de louer la stratégie RP d’une entreprise accusée d’avoir causé de nombreux torts à grande échelle. Et ce, même si cette stratégie fonctionnait réellement, ce qui n’est pas le cas.
Des actions controversées
Parmi les problèmes majeurs que Zuckerberg a personnellement contribué à créer, on peut citer l’exploitation sexuelle des enfants sur sa plateforme. En effet, des documents judiciaires ont révélé que le PDG avait personnellement bloqué une proposition d’interdiction des filtres de chirurgie plastique sur Instagram. Malgré les conseils d’experts affirmant que ces filtres pourraient exacerber les troubles de l’image corporelle et les troubles alimentaires, Zuckerberg a choisi de les ignorer.
Une tactique de distraction bien rodée
Malgré ces scandales, Zuckerberg et son équipe font preuve d’une habileté certaine pour détourner l’attention du public. Par exemple, le PDG de Meta n’a pas hésité à partager ses hobbies excentriques ou son amour pour les McDonald’s japonais. Une tactique de distraction qui a fait ses preuves, mais qui ne peut pas faire oublier les véritables problèmes.
L’avis de la rédaction
Le vrai problème ici n’est pas tant la stratégie de relations publiques de Zuckerberg, mais plutôt l’acceptation sans critique de celle-ci par certains médias. En louant cette stratégie, ces médias contribuent à perpétuer une image positive de Zuckerberg qui occulte les véritables problèmes. En tant que journalistes, notre rôle est de rester vigilants et de ne pas nous laisser berner par de simples manœuvres de distraction.