Le DOJ déjoue le groupe de ransomware Blackcat : découvrez comment !
Grâce à un outil de déchiffrement, il a permis d'éviter aux victimes de dépenser plus de 68 millions de dollars en rançons. Imaginez ce qui aurait pu se passer si cet outil n'avait pas été disponible, n'est-ce pas terrifiant ?
Tl;dr
- Le ministère américain de la Justice a perturbé le groupe de ransomware Blackcat.
- Le FBI a développé un outil de déchiffrement aidant plus de 500 victimes de Blackcat.
- Les développeurs de Blackcat créent et mettent à jour le logiciel de ransomware, qui est ensuite déployé par des “affiliés”.
- Le groupe Blackcat a revendiqué des infiltrations dans des entreprises et organisations américaines et européennes.
L’étau se resserre autour du groupe Blackcat
Le groupe de ransomware connu sous le nom de Blackcat, également appelé ALPHV ou Noberus, a subi un coup dur. Le département de la Justice des États-Unis affirme avoir perturbé ce groupe de cybercriminels, tristement célèbre pour avoir ciblé plus de 1 000 réseaux informatiques et extorqué des millions de dollars à ses victimes. Bloomberg nous informe que ses membres étaient connus pour parler russe.
Le FBI contre-attaque
Face à cette menace, le FBI n’est pas resté les bras croisés. Il a développé un outil de déchiffrement qui a permis à plus de 500 victimes de Blackcat de recouvrer leurs données, économisant ainsi plus de 68 millions de dollars en paiements de rançons. L’agence ajoute qu’elle a “obtenu une visibilité sur le réseau informatique du groupe de ransomware Blackcat” et saisi plusieurs de ses sites web.
Un groupe audacieux
Blackcat est connu pour son ingéniosité dans l’élaboration de ses attaques. Ses membres ne craignent pas de penser en dehors des sentiers battus. Le mois dernier, des affiliés de Blackcat ont exercé une pression supplémentaire sur une entreprise infiltrée en la dénonçant à la SEC pour ne pas avoir signalé leur infiltration.
Une menace persistante
Malgré ces avancées, la menace persiste. Le ministère de la Justice américain avertit qu’il ne fait que commencer. Nicole M. Argentieri, procureur général adjoint par intérim du DOJ, affirme que cette annonce n’est qu'”une partie de cet effort en cours”.
L’avis de la rédaction
Ces actions contre Blackcat montrent une volonté croissante de lutter contre la cybercriminalité. Toutefois, il est essentiel de se rappeler que le combat est loin d’être terminé. Les organisations doivent rester vigilantes et investir dans une sécurité informatique robuste pour se protéger contre ces menaces persistantes.