Black Ops 7 aggrave sa mécanique la plus contestée, suscitant une nouvelle vague de critiques
Image d'illustration. Black Ops 7Activision / PR-ADN
En cherchant à moderniser sa formule, Call of Duty: Black Ops 7 accouche d’un wall jump aussi limité qu'inégal.
Tl;dr
- Le wall jump de Call of Duty: Black Ops 7 déçoit une partie des joueurs par son manque de fluidité et son intérêt limité.
- Les joueurs regrettent les anciens systèmes de mouvements avancés, jugés plus libres et créatifs.
- Malgré les justifications scénaristiques de Treyarch, le wall jump apparaît comme une innovation inachevée, perçue plus comme un gadget que comme une réelle évolution du gameplay.
Une innovation qui divise
Depuis l’annonce de Call of Duty: Black Ops 7, l’introduction du « wall jump » suscite des réactions partagées au sein de la communauté. Avec ce nouveau système, les joueurs peuvent désormais rebondir sur certains murs pour prendre un peu de hauteur, mais cette mécanique, censée renouveler l’expérience, semble peiner à convaincre. En pratique, beaucoup relèvent la rigidité et le manque de retour visuel ou sonore lors de son exécution. Parfois satisfaisant, souvent frustrant, le wall jump ne parvient pas à se montrer aussi intuitif que les fondamentaux de la licence.
Le retour des débats sur les mouvements avancés
Si certains se rappellent avec une pointe d’amertume les années où la série s’était aventurée vers des mouvements plus audacieux — comme l’apparition des exosquelettes dans Call of Duty: Advanced Warfare ou encore le wall running et les sauts propulsés de Black Ops 3 —, une partie des fans commence aujourd’hui à réclamer leur retour. Cette nostalgie s’accompagne toutefois d’une grande frustration : là où jadis les déplacements verticaux ouvraient la voie à une créativité débridée, l’actuel wall jump se révèle limité et trop balisé. Les rares zones permettant son utilisation sont clairement identifiées par des repères visuels, mais elles restent peu nombreuses et sans réelle surprise.
Des promesses non tenues : limitations techniques et choix narratifs
Pour expliquer l’absence du wall running, Treyarch invoque une justification scénaristique, à savoir que Call of Duty: Black Ops 7, situé en 2035, précède technologiquement les épisodes plus futuristes comme Black Ops 3. Un argument recevable sur le papier mais qui peine à masquer un constat : les cartes regorgent d’obstacles invisibles qui brident l’exploration verticale et limitent sévèrement les possibilités offertes aux joueurs téméraires. D’ailleurs, il est tout à fait possible de traverser une partie sans jamais avoir recours au wall jump — preuve que cette nouveauté s’apparente davantage à un gadget qu’à un véritable tournant pour la franchise.
Entre demi-mesure et attentes futures
Il subsiste au fond une impression persistante d’inachevé. Le wall jump donne surtout le sentiment d’être une étape intermédiaire entre le gameplay classique « boots on the ground » et la liberté autrefois permise par le wall running. Quelques séquences spectaculaires émergent parfois — notamment en fin de match avec des actions acrobatiques — mais elles semblent plus relever du hasard que du talent maîtrisé. En définitive, nombreux sont ceux qui espèrent voir revenir, dans un prochain opus comme un hypothétique Black Ops 8, ces mécaniques offrant une vraie profondeur de jeu plutôt qu’un simple compromis timide entre passé et futur.