Cinq hommes risquent la prison pour avoir orchestré Jetflicks, le service de streaming illégal
Un jury fédéral à Las Vegas a reconnu cinq accusés coupables d'exploiter l'un des plus grands services de streaming non autorisés du pays. Quelles pourraient être les conséquences de ce verdict pour l'industrie du streaming ?
Tl;dr
- Le service de streaming illégal Jetflicks fait face à la justice.
- Les cinq personnes derrière le service ont été reconnues coupables de violation de droits d’auteur.
- Jetflicks utilisait des scripts pour récupérer et diffuser illégalement des films et des séries.
- Le leader du groupe, Dallmann, risque jusqu’à 48 ans de prison.
Le streaming illégal : un crime qui ne reste pas impuni
Il fut un temps où le site internet de Jetflicks, un service de streaming illégal, clamait fièrement que les visiteurs pouvaient visionner à peu près n’importe quelle série télévisée ou film “À tout moment. N’importe où.” Aujourd’hui, les cinq individus à l’origine de ce service illicite risquent de lourdes peines de prison.
Les coupables
Un jury a déclaré Kristopher Dallman, Douglas Courson, Felipe Garcia, Jared Jaurequi et Peter Huber coupables de complot en vue de commettre une infraction pénale en matière de droits d’auteur. Dallmann, considéré comme le leader de l’opération Jetflicks, a également été reconnu coupable de blanchiment d’argent et de violation de droits d’auteur.
Le fonctionnement de Jetflicks
Jetflicks utilisait des scripts informatiques et des logiciels pour fouiller internet à la recherche de copies illégales de films et de séries télévisées. Les défendeurs ont créé un catalogue d’émissions et de films piratés plus vaste que les collections combinées de services de streaming légaux tels que Netflix, Hulu, Vudu et Amazon Prime.
Les utilisateurs pouvaient payer une cotisation pour accéder au site depuis n’importe quel appareil de diffusion en continu avec un navigateur web. Jetflicks prétendait “proposer plus de 183 200 épisodes de télévision et compter plus de 37 000 abonnés”.
Des bénéfices colossaux
Dallmann et ses co-conspirateurs ont “gagné des millions de dollars en diffusant et en distribuant ce catalogue de contenu volé”. À un moment donné, les opérateurs et les employés de Jetflicks gagnaient des centaines de milliers de dollars par an grâce à son service d’abonnement.
L’avis de la rédaction
Cette affaire souligne l’importance de la protection des droits d’auteur à l’ère du numérique. Elle met en lumière la nécessité pour les consommateurs d’opter pour des services de streaming légaux, même si ces derniers peuvent sembler plus coûteux. En fin de compte, le piratage n’est pas seulement illégal : il nuit à l’industrie du divertissement tout entière.