Uber et Lyft contraints de verser 328 millions de dollars aux chauffeurs new-yorkais : Le règlement colossal d’un vol de salaire
Ils devront verser des fonds de règlement à plus de 100 000 chauffeurs, et proposer des avantages tels que des tarifs minimums et des congés maladie payés. Comment cette situation pourrait-elle influencer l'industrie à long terme ?
Tl;dr
- Uber et Lyft ont accepté de payer 328 millions de dollars suite à une enquête sur le vol de salaires.
- Les entreprises ont triché systématiquement avec leurs chauffeurs sur les salaires et avantages.
- Uber doit payer 290 millions de dollars, Lyft doit payer 38 millions de dollars.
- Les chauffeurs hors de New York recevront un salaire minimum de 26 dollars de l’heure et un congé de maladie payé.
Uber et Lyft condamnés à payer une amende de 328 millions de dollars
Après une longue enquête sur le vol de salaires menée par le bureau du procureur général de New York, Uber et Lyft ont accepté de payer ensemble une somme colossale de 328 millions de dollars. Selon Letitia James, procureur général de New York, les politiques des entreprises ont « systématiquement trompé leurs chauffeurs de centaines de millions de dollars en salaires et avantages« .
Des centaines de milliers de chauffeurs concernés
Les deux géants du transport doivent maintenant payer des fonds de règlement à plus de 100 000 chauffeurs actuels et anciens à New York. Ils doivent également offrir un salaire horaire minimum et des congés de maladie payés.
La répartition de l’amende
Sur cette amende totale, Uber doit payer 290 millions de dollars, tandis que Lyft est tenu de payer 38 millions de dollars. L’enquête a révélé que les deux entreprises ont lésé les chauffeurs, en déduisant les taxes de vente des commissions des chauffeurs qui auraient dû être payées par les passagers entre 2014 et 2017. De plus, ils n’ont pas offert de congés de maladie payés.
Des changements concrets pour les chauffeurs
En conséquence de ce règlement, les chauffeurs en dehors de New York seront assurés de recevoir un salaire minimum de 26 dollars par heure. De plus, ils bénéficieront d’une heure de congé maladie pour chaque tranche de 30 heures travaillées, jusqu’à un maximum de 56 heures par an.
L’avis de la rédaction
Cette décision est une victoire majeure pour les droits des travailleurs dans l’économie des petits boulots. Elle démontre que les entreprises ne peuvent pas se cacher derrière des modèles d’affaires innovants pour exploiter leurs employés. Espérons que cela serve de précédent à l’avenir.