La planète sur une trajectoire catastrophique à cause du changement climatique : le nouveau rapport alarmant !
En pleine COP28, des controverses émergent sur la priorisation des combustibles fossiles. Cela soulève-t-il des questions sur l'engagement réel des dirigeants mondiaux à lutter contre le changement climatique ?
Tl;dr
- Un nouveau rapport souligne que le monde est sur une trajectoire désastreuse.
- Cinq points de basculement sont actuellement en danger, notamment la disparition des récifs coralliens.
- Le rapport insiste sur l’importance de la mise en œuvre de points de basculement positifs comme le déploiement massif de véhicules électriques.
- Les controverses entourant la COP28 à Dubaï entravent la mise en œuvre de ces initiatives.
Une trajectoire désastreuse
Selon un nouveau rapport, notre planète se dirige vers une calamité sans précédent. Le rapport sur les points de basculement globaux souligne que “le monde est sur une trajectoire désastreuse”. Il insiste sur la nécessité d’une élimination immédiate des combustibles fossiles et d’un engagement en faveur de solutions bénéfiques.
Le danger des points de basculement
Les points de basculement sont de petits seuils qui, une fois franchis, déclenchent une série d’événements, y compris le franchissement d’autres points de basculement. Le rapport, dirigé par l’Université d’Exeter et l’Institut des systèmes mondiaux, a examiné 26 points de basculement négatifs. Selon les scientifiques de l’Union européenne, 2023 pourrait être l’année la plus chaude jamais enregistrée. Les chercheurs ont identifié cinq points de basculement actuellement en danger, comme l’effondrement de grandes calottes glaciaires et la mort des récifs coralliens à eau chaude.
Agir pour un avenir durable
Le rapport insiste sur l’importance de poursuivre des points de basculement positifs, tels que le déploiement massif de véhicules électriques. Pour éviter les points de basculement négatifs et encourager les positifs, le rapport formule six recommandations clés. Parmi elles figurent l’élimination progressive des combustibles fossiles, le renforcement de la gouvernance en matière d’adaptation et de dommages, et l’investissement dans l’approfondissement des connaissances scientifiques sur les points de basculement.
Des obstacles à la mise en œuvre
Les controverses entourant la COP28 à Dubaï sont l’un des freins à la mise en œuvre de ces initiatives. Selon le Guardian, au moins 2 456 lobbyistes des combustibles fossiles ont accès aux négociations sur le climat de la COP28. De plus, le président de la COP28, Sultan Al Jaber, a provoqué la controverse en niant la nécessité d’éliminer les combustibles fossiles.
L’avis de la rédaction
Il est alarmant de constater que, malgré les avertissements des scientifiques et l’urgence climatique, certaines parties prenantes de la COP28 semblent ignorer la nécessité d’un changement. Il est impératif que nous adoptions une approche plus collaborative et proactive pour protéger notre planète et assurer un avenir durable pour les générations futures.