Doom fonctionne sur des bactéries intestinales : la preuve que ce jeu peut tourner sur tout !
Toutefois, la cadence d'images est vraiment désastreuse. Cela soulève la question : comment cela affecte-t-il l'expérience globale du jeu ?
Tl;dr
- Une chercheuse du MIT fait tourner le jeu Doom sur des bactéries intestinales.
- Elle a créé un écran de 32×48 pixels à partir de bactéries E. coli lumineuses.
- Le taux de rafraîchissement est très lent, une partie se jouerait en 600 ans.
- Cette expérience prouve que l’on peut faire tourner Doom sur presque tout.
Quand la biotechnologie rencontre le jeu vidéo
Imaginez pouvoir jouer à votre jeu vidéo préféré non pas sur un écran d’ordinateur, mais sur une colonie de bactéries. C’est l’exploit réalisé par Lauren Ramlan, une chercheuse en biotechnologie du MIT, qui a réussi à faire tourner le célèbre jeu Doom sur des bactéries intestinales vivantes.
Des bactéries transformées en pixels
Ramlan n’a pas simplement simulé le jeu sur des bactéries en laboratoire, mais elle a réussi à les transformer en pixels lumineux pour afficher ce jeu mythique. Plus précisément, elle a créé un écran à l’intérieur d’une paroi cellulaire entièrement composée de bactéries E. coli. Ces dernières ont été traitées avec des protéines fluorescentes pour les faire briller comme des pixels numériques.
Une expérience fascinante, mais pas encore jouable
Cependant, bien que cette prouesse technologique soit fascinante, il y a quelques points à souligner. Les bactéries ne font pas vraiment tourner le jeu. En fait, ces dernières agissent plutôt comme un écran miniature qui affiche le jeu. De plus, le taux de rafraîchissement est extrêmement faible. Il faut 70 minutes pour que les bactéries éclairent une seule image du jeu et huit heures supplémentaires pour revenir à leur état initial. En d’autres termes, cela signifie qu’il faudrait environ 600 ans pour jouer à une partie de Doom de bout en bout.
Doom, le caméléon du jeu vidéo
Cette expérience, bien que loin d’offrir une expérience de jeu fluide, démontre une fois de plus la polyvalence de Doom. Le jeu a été vu tournant sur des tests de grossesse, des neurones de rat et même à l’intérieur d’autres titres, tels que sa suite Doom II et Minecraft. Doom, véritable égalisateur du monde du jeu vidéo, ne cesse de nous surprendre, même 30 ans après sa sortie.
L’avis de la rédaction
Nous sommes fascinés par cette audacieuse fusion entre biotechnologie et jeu vidéo. Bien que l’expérience de jeu sur bactéries soit loin d’être optimale, elle ouvre des perspectives intéressantes sur les futurs supports de jeu. Qui sait, peut-être que dans quelques décennies, nous jouerons à la dernière version de Doom sur des cellules de peau modifiées. Restez branchés pour suivre l’évolution de cette incroyable technologie.